Réhabilition d'une grange par Laure & Julien

mardi 18 avril 2006

Week-end de Pâques

Un bon week-end malgré le temps capricieux.
Samedi, nous avons profité de la pluie pour ranger notre bazar de cartons dans la grange. Maintenant tout est rangé, ordonné et accessible.
Dimanche, jour du seigneur, nous avons reçu la famille Lequertier autour d'une belle cote de bœuf brillée au barbecue. Cela a été l'occasion d'une belle chasse à l'oeuf dans le jardin pour Emeline te Leny. J'ai tout de même bricolé un peu pour installer une ligne électrique dans le hangar pour raccorder le four électrique de la gazinière (d'ailleurs merci à mon fournisseur non-officiel de disjoncteur qui se reconnaîtra).
Lundi, organisation des placards du mobil home, bref, on vide et on re-range, j'ai horreur de ça. J'ai donc fait mon boudin, on s'est un peu chauffé avec Laure, puis j'ai rangé ;o). Je m'étais donné un ultimatum : à 12h00 c'est finit. L'après-midi, le temps était beau, nous nous sommes accordés un peu de bon temps en nous occupant du jardin. Notre pépé local, Robert, nous a passé le croc le matin, la terre est belle et sèche en surface. Laure a planté les échalotes, l'ail et les oignons blanc. Pour cela, elle était bien équipée avec un cordeau artisanal fabriqué 10mn plutôt, un plantoir d'antiquité (relique de Robert) et le mètre (pour planter bien régulier ;o) ). Là dessus, Robert est venu taper la cosette et donner les tuyaux du maître, Laure est une experte maintenant! Moi, juste à coté, j'ai débroussaillé la planche du dessus, pour la préparer à recevoir nos prochaines cultures : tomates, courgettes, épinards, salades. Nous y avons passé l'après-midi entière, et finis sur une petite note rafraîchissante, Laure un jus de fraise, Robert et moi une bière, assis dans nos chaises de jardin au soleil, avec vue sur les collines des Valons de Vilaine en direction de Messac et Guipry, des minutes de paradis.

Les histoires de la remorque … Episode2

Comme l'histoire de la remorque s'était pas bien passé la dernière fois, je décide de charger la remorque directement attelée (c'est bien plus simple), et cette fois ci de moins la charger. Je pars pour la déchetterie, j'arrive, elle est fermée … ça commence bien, Qu'es ce que je vais faire moi avec cette remorque aux fesses pleine de terre alors que je dois rentrer sur Rennes le soir. Ok, Je pars voir un voisin qui m'a déjà bien aidé à évacuer mes gravas sur un de ses terrains lors des travaux de la fosse septique. Il est d'accord, vraiment sympa Philippe, ya que des gens sympas à Pléchatel ;o). C'est juste à coté, à 300m de la maison, ya pas plus près. Bon le truc, c'est que c'est un chemin de terre et qui monte bien tout de même. Y me dis que Christophe, mon voisin, il y monte avec sa super5 et sa remorque. Bon bas alors ya pas de raison, on y va. Je prends un peux d'élan pour monter la cote … arrivé en plein milieu, je patine. Pas de panique, frein à main, je braque, accélère, essai de monter sur les cotés … rien, je ne gagne rien, je recule même. Bon je me dis, faut ressortir de la en reculant. Oui mais la remorque n'est pas du tout dans le bon sens, elle est à 30 cm d'un fossé profond de près de 1m. Pas moyen de manœuvrer dans ce chemin, la remorque est cabrée au maximum … quelle chiote, ça commence à me fatiguer cette histoire de gravas, je me dis que finalement j'aurais été plus vite à faire un tas, puis de le recharger ensuite dans un camion ! Bref, le problème est bien là, faut se sortir de là. Je repars à pied voir ce cher Philippe, lui explique, il rigole doucement. On part pour le chemin, là il me dit faut dé-atteler. Oui ok, mais la remorque est pleine de terre avec la roue presque dans le fossé. Peur de rien et costo tout de même, à nous deux nous soulevons la remorque de la boule et posons la flèche à terre. Je remonte dans la voiture pour la dégager, même à vide, la Clio patine, alors avec la remorque tu penses bien ;o). Nous soulevons la flèche une deuxième fois pour mettre la roue jockey et l'on réussit finalement à descendre la remorque sur la route. Je redescends la voiture et l'on y attelle la remorque de nouveau. Bon on est sorti du pétrin mais les gravas sont toujours là ! Philippe me propose d'installer sa remorque de tracteur sur le terrain, et comme cela, je charge dedans à la place de ma remorque. Je suis un peu gêné de le solliciter autant en si peu de temps, il me dit qu'il sait ce que c'est les travaux et que cela ne le dérange pas. J'accepte avec un grand soulagement et un grand merci. Finalement, je vide ma remorque dans la sienne en 15mn et le cauchemar est fini.
Voilà pour les histoires croustillantes de la remorque. Pour vu que cela en reste là ;o)

Les histoires de la remorque … Episode1

A la demande de Katell (voir message "Bientôt l'ADSL"), je vais vous vous raconter deux anecdotes avec cette sacrée remorque.
J'étais sur ma tranchée intérieur dans la maison, et je réfléchissais à une solution qui me permette d'évacuer les gravas sans avoir à les bouger plusieurs fois de place. Je me suis dis, le mieux, c'est de vider mes brouettes directement dans la remorque. Ok, mais je ne vais pas me traîner la remorque en permanence avec un tas de terre, donc je me dis, faut caler la remorque. Trois parpaings au cul, un devant, deux bastins pour monter et l'affaire est jouée … je remplis ma remorque gaillardement et bien content de mon installation. Une fois pleine, vient le temps de l'atteler à la voiture, mais là, c'étais pas simple avec mon demi m3 de terre d'enlever mes parpaings, pour cela, obliger de prendre le cric hydraulique. Bien, ok, mais la remorque n'est toujours pas sur la voiture, faut la mettre sur la boule, et vas-y toi lever la flèche quand la remorque est pleine … pareil, obligé de lever la flèche au cric hydraulique, et de manœuvrer la Clio coffre ouvert pour placer la boule juste au-dessous de l'attache. Là, je descends la flèche, la remorque est en place, ouf !!! Bon, aller, on part pour la déchetterie pour évacuer ça. Cela fait 100m que l'on est parti et j'entends un sifflement, bon ya de poids ça doit être normal … 500m et 40km/h j'entends des clacs et ça sent le caoutchouc chaud. J'arrête tout, sort de la voiture et débranche la prise électrique de la remorque pensant que le circuit électrique prend feu. En fait, le problème est autre, c'est un des pneus qui frotte sur le garde-boue et qui est en train de fondre ;o(( la remorque est trop chargée, les boules, méga les boules !!! Qu'es ce que je fais maintenant … j'ai l'air con quand même ;o) Je décide d'aller jusqu'au premier petit chemin agricole, la je vide hélico 1/3 de ma remorque, j'étale le tout au râteau en 30sec chrono et on repart ni vu, ni connu. Le pneu ne touche plus, et j'arrive jusqu'à la déchetterie sans encombres. Bilan : au moins 1h30 pour accrocher ma remorque et la vider, je crois j'ai vraiment perdu mon temps cette fois ci !

jeudi 13 avril 2006

Bientôt l'ADSL

Nous aurons de nouveau Internet d'ici la fin du mois, j'en profiterai pour agrémenter nos derniers sujets de photos.

Du zigzag dans le rétro…

Hier, mercredi, grande journée achat. Je suis allé chercher mon câble électrique pour le raccordement du mobil home, des tuyaux drains et des tuyaux d'évacuation d'eau diamètre 100 pour les eaux pluviales. J'avais fais mes petits calculs, il me fallait 35 tuyaux pleins et 7 tuyaux drains. Je passe chercher ça sur Rennes, et j'avais trop envies de faire 36 voyages, j'ai donc chargé tout ça sur ma remorque. 3/4h pour sangler le tout, du tonner de dieu, le problème c'est de la remorque fait un peut moins de 2m de long et les tuyaux 4m. En avançant les tuyaux sur la flèche, je me retrouve avec le centre de gravité à l'arrière de la remorque (malgré mes regards en béton placés à l'avant). C'est pas bon, je le sais bien mais bon, on va rouler doucement. Je pars. Je prends le périf tranquille, 40km/h c'est ok, 60 ok, 80 c'est plus ok :o(( je regarde dans le rétro, la remorque commence à zigzaguer … la merde … le mouvement s'amplifie, mes muscles se contractent, les boules, y'a des voitures sur le coté et derrière. La j'applique les règles que papa m'a appris lors des grandes vacances quand nous partions avec la caravane : tu rétrogrades, tu accélères un bon coup pour remettre la remorque en ligne et tu ralentis … je réussis à prendre la première sortie, ouf, je suis un peux tendu.
Bon, il me reste quand même 35km à faire, qu'es ce que je fais ? Je décide de repartir sur le périf tout doux, pas plus de 60km/h, toujours en traction, donc 3ème et 2ème en descente et je prends les petites routes de campagne jusqu'à Plechatel. Vers 16h30, fin du périple, j'arrive, je suis soulagé car tout s'est bien passé.
Je me dis que je n'ai pas été très sérieux sur ce coup là … malheureusement si c'était à refaire, je crois bien que je ferais pareil quand même ;o)

Are you connected ?

Le mardi matin, j'avais pris rendez-vous avec FranceTelecom pour le déménagement de notre ligne téléphonique. Un conseillé est passé 3 semaines plus tôt pour définir le mode de raccordement, nous avions convenu que je passerais une gaine au sol avant la venue du technicien. Le truc, c'est qu'avec le déménagement, l'inondation de la veille, j'ai pas trop eu le temps de m'en occupé. Il restait à faire un passage en dessous du seuil de la porte d'entrée. Donc à 07h30, je prends ma pelle, la pioche, le pied de biche, la truelle et la brouette, et vas-y mon gars ! Le technicien se pointe vers 08h00, il a tiré une de ces têtes quand il a vu le contexte … il me dit "mais elle est pas habitable cette maison", "mais où fait-on passer le câble ?". Je lui explique le truc, il n'était pas content du tout. Bref, il me dit de continuer à creuser mon trou. Oui, mais il est sacrément dure le sol chez nous, de la tuf (pierre en plaquette), j'ai mis environ une heure pour passer d'un coté à l'autre de la fondation, j'étais mors, il était seulement 08h30 ;o) Le technicien est pendant ce temps trifouiller au centrale téléphonique de St Senoux. En attendant, j'ai entrepris de sortir mes gravas pour les mettre dans ma remorque agricole (un petit coup de main d'un fermier voisin). A ma première brouette j'ai était refroidi, une bonne gamelle avec tout par terre. Pour monter dans la remorque, j'ai mis en place une rampe d'accès avec des bastins, et je n'avais pas vu la pellicule de givre dessus. Bref, M. FranceTelecom revient, me dit que le réseau est un vrai bazar par ici. Il fait descendre sa ligne, passe dans ma gaine, pose son boîtier dans la grange et tire un câble jusqu'au mobil home. Ainsi nous sommes de nouveau connecté au reste du monde, notre numéro n'a pas changé (vis à vis de celui de Rennes).

Matin Gla-gla

Privé de notre chambre et de notre lit, nous avons dormis dans le salon avec nos duvets secs et une couverture. Yoyo était aux anges, elle a dormi avec nous, elle n'a pas arrêté ses allés et venues. Nous, nous n'avons pas très bien dormis, entre miss Yoyo, et la fraîcheur de cette nuit la (il a gelé dehors). Réveil à 06h00, Laure prend le train à la gare de Plechatel pour aller au travail. Au levé, un froid et une humidité à vous congeler sur place … j'allume aussitôt le chauffage. Au bout de 10mn, on ne sentait toujours pas la chaleur … la bouteille était sur sa fin, d'ailleurs pas moyen de faire démarrer le chauffe eau, Laure s'est lavée les dents à l'eau froide … une chance qu'elle ait fait sa toilette la veille, maintenant c'est noté vaux mieux prévoir la veille ;o). Pour finir, la 205 était givrée, il a fallut la gratter, Laure eue son train de justesse.

Goutte-à-goutte …

Lundi soir, nous rentrons du travail, il est 20h15, le soleil est présent, ma fois tout est là pour une bonne soirée en perspective … oui mais ! Nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir que la moitié du mobil home était recouvert une fine pellicule d'eau !!! Et oui j'ai un peu merdé, le matin en partant, Yoyo fait sa malheureuse en nous voyant nous préparer, elle voulait boire dans le lavabo, je lui ai donc mis le bouchon dans l'évier avec un peu d'eau. Le hic, c'est que j'ai oublié d'enlever le bouchon, et que le robinet goutte toujours (trop de pression d'eau) et qu'il n'y a pas de trop plein. Le résultat est sans appel, une inondation. Du coup état d'urgence, pas moyen de mettre la main sur la serpillière, je vais donc voir les voisins pour un prêt, nous avons vidé la chambre de son lit, mis la couette, les tapis dehors dans le hangar à égoutter, puis éponger l'eau. Le chauffage a fond pendant 2h30 pour sécher au mieux, nous avons mangé sur le pouce le moral dans les godasses, Laue rigolait mais je crois que c'était pour ne pas pleurer …

Première nuit à trois dans notre mobil home

Couché à 22h30, je suis faire le petit câlin à Yoyo dans son panier, comme au paravent à l'appart, avant de nous coucher (porte fermée). 1/2h plus tard miss Yoyo grattait et miaulait à la porte … j'ai donc été la recoucher et recâliner, 1h plus tard même scénario, puis vers 1h du matin … mince yen à marre !!! Je lui ai mis mon pull dans son panier (celui avec lequel j'ai fait le déménagement avec mon odeur bien prononcée ;o) ). Elle nous a laissée dormir jusque ver 4h00. Là, on a craqué et on lui a ouvert la porte de la chambre, elle a dormi sur mon traversin jusqu'au petit matin, 7h00. Nous étions d'attaque tout de même, avec la fraîcheur du matin.

Déménagement contre la montre …

Nous avons emménagé à Pléchatel le week-end dernier, date historique du 8 avril 2006, la météo était bonne. Ainsi, nous avons aussi déménagé notre appartement de Rennes. Une journée bien remplie, bien qu'il ne fasse que 60m2, il y avait beaucoup à descendre depuis le troisième étage !!! Yannick, Monique, Jacques, Brigitte, Lolo, JB et Sylvain sont venus nous aider, merci bien car nous n'étions pas de trop ;o) . En plus, pour bien faire, nous devions rendre le camion de location pour 18h00, et donc en commençant le matin à 10h00, il a fallut se presser un peut : repas en 1/2h, remplissage du camion en 20mn, vidage en 15mn, une vraie course contre la montre ! On peut noter quelques belles anecdotes : la course au carton entre Brigitte et JB ou Brigitte chute dans le virage et fait un trou à son jean, le plongeon de Jacques dans la tranché de drainage avec cacabonage de sa basquets. Une journée éprouvante, une bonne journée tout de même !