des petits trous

Le weekend du 21 janvier, j'ai appelé les renforts, Papi Yannick, Papi Jacques et Sylvain pour décaisser l'intérieur de la maison, objectif, obtenir le niveau -30cm (par rapport au sol fini). J'ai loué une mini-pelle à Bain de bretagne, je sais pas m'en servir, mais bon je me suis dis qu'on apprendrait sur le tas. Le samedi matin, mon voisin vient me voir, il me dit, mon gendre sait manier les mini-pelles, il est dispo et veut bien venir !!! c'est pas beau ça. Bah pas de probleme. Effectivement, Gérard se débrouille comme un chef, et ça nous a bien aidé, le samedi soir, la maison était completement au niveau, il restait juste une remorque de gravat dehors (sur les 5 au total). Sur le coup Jean-Claude nous a bien aidé aussi en nous faisant des tours de tracteur est en nous le pretant le samedi après-midi. Du coup, Yannick a réalisé un rève de gosse en conduisant le tracteur avec la remorque aux fesses, mais pas moyen de trouver la seconde ... alors on s'est taper la honte devant les anes, mais c'est pas grave. Un bonne chose de faite.

Voeux et résolutions pour 2007

Bonjour chers amis et lecteurs, en ce mois de janvier, Ange, Laure et moi meme vous présentons nos voeux pour cette année 2007, que la santée soit bonne pour vous et vos proches, que la joie et l'amour inonde votre entourage, que les guerres cessent partout sur cette planette, que les hommes se respectent les un les autres et prespectent plus notre mère dame nature.
Nos résolutions pour 2007, et bien finir et habiter la maison avant la toussin, faire une belle fete pour nos 30 ans et commencer a se tourner vers une alimentation bio, c'est déjà pas mal non ;o)

Préparation du bois de plancher

Entre Noël et Jour de l’An je suis aller chez mon charpentier préféré, Albert. Au programme 75m2 de plancher, la scierie m'en a livrer 10m2 en plus car un des lot est un peu abîmé. J'ai donc 3 lots : 1/3 en planche de 11cm, 1/3 en planche de 15cm et 1/3 en planche de 17cm. Le bois est bien sec, au premier abord ce n’est pas très joli le bois a libéré beaucoup de tanin en séchant dehors, on est loin de penser que derrière ces fines couches se trouve de très beaux veinages.
Nous avons donc commencé par travailler le lot de planches de 17cm, elles n'étaient pas trop régulières en épaisseur du coup nous avons du faire deux passes (la machine ne peut enlever que 4mm à la fois), ensuite il faut les dégauchir d'un bord puis on passe l'autre bord au rabot, enfin on rainure de chaque coté de demi en demi. Ensuite on charge dans la remorque ;o). Donc le lot des 17cm et 15cm s'est bien passé, par contre pour les 11cm, le bois avait pas mal d'aubier d'ou le rabé de 10m2 qui s'est avérer justifié. Au total 20h de travail pour les 75m2 avec 4,5m2 de bois inutilisable car trop d'aubier ... on s'en sort bien quand meme.

Choisir le bois pour le plancher

Comme pour le lambris, je suis aller chercher mon bois en scierie. Cette fois-ci, j'ai trouver mon bonheur chez Loizance à Lohéac. Je cherchais du châtaigner sec, 65m2, il en a, ce qui est assez rare. Le prix est assez élevé, et la travail a réaliser est important, le tronc est simplement scier en lames. Il faut ensuite tailler dans planches, puis raboter, rainurer. De plus le taux de perte est assez important. J'étais pas très chaud. Il m'a proposé autre chose, du chêne qu'il vend aux parqueteries, en planches. Il a un stock de planches de 27mm d'épaisseur et de largeurs différentes entre 10 et 20cm qu'il ne savait pas trop quoi faire, du coût il me l'a proposé à un prix défiant toute concurrence. Je lui ai demandé de me le trier en trois largeurs de lames, ça ne lui a pas posé de pb.

Etat de la charpente du plancher

Nous souhaitons dans la mesure du possible garder un maximum l'existant. Donc sur la charpente du plancher (poutre principale et solives), la question s'est posé. Pour prendre une décision, nous avons bien dépoussiéré tous ça, puis solives après solive une inspection minutieuse : gratter les parties pourries ou bouffées par les verres (aubier), vérifier les parties de bois fendues, vérifier que les nœuds ne cachent pas une grosse faiblesse. Le même travail doit être fait sur la poutre principale. Le bilan est le suivant, sur les 28 solives actuelles, 16 sont mécaniquement acceptables/fiables (selon moi) et sur ces 16, pour certaines il faut prévoir des calages importants. La poutre principale est bonne.
Que faire, que choisir ... pas facile, d'autant plus que l'erreur n'est pas permise sur ces éléments la. Nous pourrions faire le choix d'utiliser les solives bonnes d'un coté de la poutre principale, et mettre des neuves de l'autre. La difficulté c'est que les deux cotés n'ont pas travailler de la même façon (elle devaient être chargées différemment). Du coup on a encore un sacré problème de calage. D'autre part, d'un point de vue visuel je ne suis pas très chaud, mais bon c'est discutable.
Alors voilà, nous avons pris la décision de changer toutes les solives. il aura fallu 3 semaines pour faire se choix, entre les fêtes, l'inspection, la réflexion.

Destruction du vieux plancher

Le plancher existant servait autrefois de stockage pour les récoltes (blés, ...), on en retrouve d'ailleurs dans les petits coins de murs et dans le trous des solives. Ce vieux plancher est en châtaigner, en le démontant, je me suis aperçu que les lames étaient alternativement usinées male/male ou femelle/femelle, ce qui permet de gagner du temps à l'usinage, car on passe une même planche de chaque coté sur le même outil ce qui économise de la manutention.
Donc comme je viens de le dire nous avons démonté le vieux plancher, il était très abîmé, en majeure partie des planches pourries à cause des fuites du toit (qui ont durée plusieurs années) et je pense que certaines planches devaient avoir de l'aubier.
Bref, le démontage s'est fait à la mano, pied de biche, cale et marteau. C'est pas trop sorcier, les clous était tous rouillés/pourris, en moins de deux jours le travail a été fait (60m2).