Faire, défaire, refaire, c’est faire qu’une fois !
Quand j’ai enlevé les planches de coffrage du contour de Velux, je me suis aperçu que la paille avec un peu moisi sur le milieu de l’épaisseur. J’étais étonné car vu du dessus, le séchage semblé bien avancé, et le temps (soleil et forte chaleur) me semblait propice au séchage. J’ai tenté de me rassuré en me disant que c’était normal après tout que cela moisisse un peu (paille+eau+peu d’air = moisissure) et que cela allé s’arrêter au séchage à cœur (soit un mois environ je pense). La nuit passe, et je n’ai pas arrêté d’y pensé, pour en avoir le cœur net, je monte sur le toit et enlève le mélange à trois endroits différents sur le toit, correspondant à trois jours d’application différent : le premier ayant 5j de séchage, les autres 3j, 1j. Le constat était désolant : sur celui d’une semaine, une moisissure bien avancé (croûte de camembert avec des point vert, le papier frein vapeur et le boit de charpente commençait à se piquer.
A ce moment précis, le moral en à pris un coup. Complètement sonné par l’ampleur du problème je décide de passer des coups de fils à quelques personnes bien informés pour me donner des pistes par téléphone. Bien qu’en vacances, H (pour ne pas le citer) a eu la gentillesse de me donner des infos. Il m’a confirmé que le mélange avait tendance à moisir au début et qu’ensuite au séchage cela n’a pas d’incidence, cela dit tout est question de dosage et mis en œuvre. Un peu rassuré, je réfléchis à mon problème (j’ai l’impression d’avoir une montagne sur les épaules) qui était le suivant : laisser tel quel et attendre le verdict dans 15j ou tout défaire pour mettre à sécher pour reposer, sachant que nous partions 3j plus tard pour une semaine de vacances et donc nous devions bâcher = mauvaise condition de séchage. Dur dur, d’un coté, je pouvais bien laisser ça comme ça le temps des vacances mais les conditions de séchage n’était pas bonne et si le résultat n’était pas concluant, j’avais perdu 3 semaines, de l’autre défaire le fruit d’une semaine de travail des personnes venus nous aider, faire sécher et tout remettre en place à sec. Il m’aura fallu près d’une heure pour me décider, j’ai choisit la deuxième solution, défaire, faire sécher et reposer à sec, le moral était bien bas et j’avais encore plus mal au cœur vis à vis des personnes qui ont travaillé dur pour rien ou presque. Mais avec du recul c’était la meilleur chose à faire.Armelle avait eu la bonne idée de venir nous visiter ce jour là, et mes parents (Jaques, Brigitte) et Lolo et Arielle étaient là. A nous tous en 3h, le terre-paille était à terre répandu en fine couche sur des bâches ou sur le terrain.